L’EPF favorise le renouvellement urbain pour limiter l’artificialisation des espaces naturels et agricoles, tout en veillant à rendre les logements créés accessibles à tous.
L’EPF accompagne les collectivités dans l’acquisition de foncier économique et commercial, et agit ainsi pour des centres-bourgs vivants et attractifs.
Les communes bretonnes peuvent être exposées à des risques technologiques, d’inondation, d’érosion ou encore de submersion marine. L’EPF aide les communes dans la mise en place des mesures foncières prévues dans les plans de prévention des risques.
L’EPF se mobilise, avec d’autres acteurs du territoire, pour la préservation de la biodiversité ainsi que des espaces agricoles et naturels.
Avant la mise en œuvre de leur projet, les collectivités peuvent solliciter l’EPF pour préparer, sécuriser et maîtriser les coûts de l’opération.
Pour permettre le projet d’une commune, l’EPF peut acquérir un bien et en devenir propriétaire pour une durée déterminée : il s’agit du portage foncier, cœur de métier de l’Établissement.
L’EPF peut superviser des travaux de dépollution et de déconstruction pour mettre un bien à nu afin de le préparer pour sa future utilisation.
En favorisant les rencontres entre acteurs et en partageant de nombreux outils pratiques sur les questions foncières, l’EPF souhaite aider les collectivités bretonnes.
L’EPF Bretagne accompagne la commune de Pont-Aven depuis plusieurs années sur la requalification d’une ancienne friche industrielle emblématique du territoire, l’ancienne conserverie Belle-Angèle, localisée à l’entrée de la ville. Après de longues négociations engagées dès 2012, l’établissement a acquis le foncier nécessaire à la réalisation d’un projet mixte habitat, développement économique, équipement.
Le site en 2023 (crédit photo : EPF Bretagne) :
La commune est lauréate 2021 de la démarche Europan 16 « Villes Vivantes », un thème particulièrement approprié puisque le site abritait alors une colonie de chauve-souris qui y avait élu domicile ! Un dossier de demande de dérogation a été déposé puis validé par les services de la DDTM afin d’obtenir l’autorisation de déconstruire la friche, habitat de quelques 200 grands rhinolophes. La commune a d’abord construit en 2024 un refuge adapté à leur préservation à partir d’une ruine situé à proximité, au bord de l’Aven (rivière bordant le site).
Ci-dessous, le refuge construit par la ville (crédit photo : EPF Bretagne) :
Les travaux de déconstruction des superstructures ont ensuite été engagés à l’automne 2024 et se sont poursuivis jusqu’en mai 2025 pour un montant total de 750 000 €, dont 211 000 € pour le retrait des toitures amiantées. En effet, il a fallu 4 mois de travaux pour démonter les 15 000m² de plaques amiantées – soit l’équivalent de 1,5 terrains de football. Concernant les travaux de réhabilitation des sols, la campagne de sondage et les plans de gestions ont été réalisés en fonction du projet retenu par la collectivité. Les travaux devraient débuter au second semestre 2025.
Les travaux en cours (crédit photo : AD Ingé) :
Le site accueillera dans le futur des logements (dont une auberge de jeunesse), des équipement et des activités économiques.
L’EPF est engagé aux côtés de la collectivité, qui bénéficie également d’un accompagnement de plusieurs autres acteurs régionaux, nationaux et européens : l’Etat a notamment versé une subvention Fonds Vert de 27 000 € pour les études et de 451 624 € pour les travaux de déconstruction. L’ADEME a versé 13 454 € de subvention d’étude et une demande est en cours pour les travaux de réhabilitation des sols..